Dans le traumatisme de la ville détruite, quelques pépites sont épargnées. Auguste Perret pense son projet urbain en fonction des édifices épargnés par les bombardements. Ainsi certains tracés des anciennes rues comme la rue de Paris ou l’avenue Foch sont préservés, il prend soin de valoriser le Muséum d’Histoire Naturelle, ou les bassins historiques qui font l’identité de la ville.
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© Hilke Maunder / LHET
L’eau n’est jamais loin
Les bassins historiques
Les bassins du Roy, de la Barre et du Commerce donneront la géographie et les premiers axes de la trame urbaine qui serviront de base pour la reconstruction de la ville.
© Laurent Breard
En bas de la rue de Paris,
La cathédrale Notre-Dame
Endommagée par les bombardements, Auguste Perret travaille autour de cette cathédrale très rapidement. Son idée : la remettre en valeur en réalisant une place.
© Hilke Maunder / LHET
A deux pas du port de pêche
La Maison de l’Armateur
Vous allez découvrir l’ambiance particulière d’une luxueuse maison habitée au siècle florissant du commerce maritime ! La Maison de l'Armateur, par son architecture du XVIIIe siècle, sa composition intérieure organisée autour d'un puits de lumière central, est l'un des joyaux de l'histoire havraise antérieure à la révolution française.
© Philippe Breard
La ville ancienne racontée
L’Hôtel Dubocage de Bléville
Classé monument historique, cet hôtel particulier est aujourd’hui musée d’art et d’histoire. Vousdécouvrirez dans ce logis du XVIIIème les belles collections du mobilier mais aussi les riches collections qui racontent l’histoire du Havre de Grace.
© Philippe Breard
Lieu de découvertes
Le Muséum d’Histoire Naturelle
Construit en 1760 par l’ingénieur Dubois, le bâtiment fait office de prétoire puis de Palais de justice. Il devient Muséum d’histoire naturelle en 1881. Très dégradé durant la Seconde Guerre mondiale, il rouvre ses portes après restauration en 1973. Son orientation particulière provient de l’alignement des anciennes rues.
© Philippe Breard
A côté du port de plaisance
Le quartier Perrey
Outre quelques immeubles en briques d’avant-guerre, le Perrey comprend des îlots reconstruits précurseurs de la préfabrication dite lourde selon le « procédé Camus ». Breveté en 1948 ce système, très largement diffusé par la suite, permet de réunir dans des panneaux d’un seul tenant structures porteuses, huisseries, gaines et revêtements définitifs.