Les aménagements intérieurs des premiers îlots, suivent les principes énoncés par Perret à travers la « flexibilité » du plan. Il s’agir de respecter les souhaits et « la personnalité de l’habitant » qui se charge de « décorer son logis ; et « ce décor sera variable » (Perret, 1924)
Perret distingue les lieux de courts et de longs séjours, positionnant au centre du logement, endroit le moins lumineux, les pièces humides, les dégagements et les placards.
A proximité des portes fenêtres sont placés la cuisine, les chambres et le séjour qui doit tenir lieu selon Perret « de grande pièce commune pour la vie familiale et donc que la femme ne doit plus être reléguée dans son trou, que ses travaux ne doivent pas l’empêcher de participer à la vie de famille ».
L’espace intérieur est modulable grâce à des cloisons pliantes et coulissantes, des cloisons-paravents qui permettent d’isoler ou de fusionner les espaces en facilitant le travail ménager.
Cuisine, coin-repas, séjour, salon constituent « une grande pièce commune où tient toute la vie familiale […] Le père peut faire sa correspondance ou lire son journal, les enfants jouer ou faire leurs devoirs : la mère, elle, reste avec eux, même quand elle prépare les repas. Il faut en finir avec l’esclavage domestique des femmes ».